Haiti Liberte
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Edition Electronique |
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan au
10 Jan 2017 |
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Vol. 6, No. 11 • Du 26 Septembre au 2 Octobre 2012 |
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Le seul avenir possible! |
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Berthony Dupont |
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EDITORIAL |
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La situation qui prévaut en Haiti, sous le régime Martelly-Lamothe appelle des changements de tous ordres pour corriger l’indécence en cours. Mais malheureusement, le pouvoir en place n’envisage aucun programme de gouvernement en vue d’améliorer le sort de la population haïtienne que ce soit à court terme, à moyen terme voire même à long terme. Son objectif primordial est apparu net et clair lors de cette rencontre avec le commissaire Bill Clinton au Palais National, qui semble être plus le bureau de ce dernier que celui du président fantôme. Au milieu de ce sombre tableau, Martelly et Lamothe ne sont que de simples porte-parole de l’impérialisme américain. Ils sont simplement là pour exécuter les ordres ; et jamais, les pouvoirs néocoloniaux et leurs maîtres n’avaient montré autant de cynisme, autant d’empressement et d’agressivité à étaler leur véritable nature et leur arrogance à l’égard des couches les plus défavorisées de la population.<p>
Au fur et à mesure que la pauvreté progresse au sein des masses populaires, les sangsues prospèrent surtout dans les rangs des partisans de la classe dirigeante. Il nous faut coûte que coûte trouver un moyen d’arrêter leurs actes de banditisme et de mercenariat qu’ils voudraient pérenniser dans le pays. La minorité bourgeoise libérale s’enrichit et gaspille tout en manipulant une classe moyenne indécise, qu’elle initie aux délices de la corruption face à un peuple qui lui, s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté et la misère. Ainsi les mouvements de protestation du peuple soit aux Cayes, aux Gonaïves, au Cap-Haïtien ou à Port-au-Prince, n’ont pas évidemment l’air de plaire aux valets de la politique agressive et belliqueuse des impérialistes exploiteurs, puisque déjà des réactions commencent à paraître..<p>
Cette situation a provoqué chez Laurent Lamothe le comportement atypique de la bourgeoisie patripoche lorsqu’il qualifie les manifestants de « mercenaires ». Là, ce ne peut-être autre qu’une manoeuvre tendant à effrayer les masses, les stopper même, afin d’avoir les coudées franches pour perpétuer l’exploitation éhontée des richesses du pays. Le peuple ne doit pas se laisser distraire par les machinations de tous genres de l’impérialisme ni de l’intempérance des laquais locaux.<p>
Comment peuvent ils se soucier de l’avenir du pays, si ces dirigeants ne fonctionnent qu’aveuglément sous les diktats impériaux ?<p>
La vérité dans tout ça est que l’impérialisme international notamment son chef de file les Etats-Unis d’Amérique n’a rien donné à ses poulains pour satisfaire leur appétit d’argent. Cela est d’autant plus clair que les dons recueillis pour Haiti, dont le montant total n’a jamais été dévoilé, suite au séisme du 12 janvier 2010 ont été dilapidés par les vautours internationaux et locaux. Aujourd’hui, on retrouve Clinton leur conseillant carrément de ne rien attendre des Etats-Unis, et qu’il serait préférable d’aller courtiser les investisseurs haïtiens de la Diaspora pour leur soutirer de l’argent. En plus de ce qu’ils extorquent illégalement des haïtiens vivants à l’étranger à partir des transferts et des appels téléphoniques, Clinton trouve encore moyen de leur conseiller de venir amadouer la Diaspora. Alors, c’est pour préparer les esprits, que le consulat d’Haiti planifie une rencontre le 26 septembre avec la Communauté haïtienne au Brooklyn College à New York au bénéfice des mercenaires de l’Etat haïtien Martelly et Lamothe. Et le 27 septembre, ces mêmes larrons Martelly et Lamothe rendront visite à la secrétaire d’État américaine, Hillary Rodham Clinton, qui pour couronner le tout très prochainement se rendra en Haiti, inaugurer le nouveau parc industriel à Caracol.<p>
La Communauté haïtienne doit être vigilante pour ne pas se laisser séduire par les manœuvres tactiques de brigands de grand chemin ; et c’est pour encourager cette vigilance que nous du journal nous supportons les revendications des masses populaires qui manifestent leur colère aux quatre coins du pays, et exhortons les Haïtiens de la diaspora à se rendre en grand nombre devant le Brooklyn College pour dénoncer les affairistes qui règnent en Haiti et qui réincarnent une politique essentiellement de colonisation. <p>
Il nous reste quand même une chance de remonter la pente pour rejoindre les sommets. Dès lors, si nous voulons être honnêtes avec nous-mêmes, tout ce qui nous reste d’avenir, c’est de ne jamais cesser la résistance ! Elle passe désormais par une lutte vitale à soutenir pour les masses pauvres haïtiennes et également pour nous autres de la Diaspora. Il nous faut alimenter et orienter le mécontentement populaire, afin qu’il ne s’éteigne de sorte qu’il devienne, grâce à une excellente organisation des masses, une parfaite mobilisation des forces vives et progressistes nationales, une vigoureuse et dynamique direction, pour un chambardement populaire général, afin de libérer le pays de l’impérialisme mondial et établir notre deuxième indépendance. <p>
C’est là notre seul avenir et c’est là que nous devons aboutir !
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