Haiti Liberte
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Edition Electronique |
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan au
10 Jan 2017 |
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Vol. 6, No. 18 • Du 14 au 20 Novembre 2012 |
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Une impérieuse obligation! |
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par Berthony Dupont |
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EDITORIAL |
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Il devient de plus en plus difficile pour le gouvernement Martelly-Lamothe de dissimuler le caractère maffieux du régime, à l’intérieur duquel les contradictions ne cessent de se multiplier. Depuis la candidature de ce maître chanteur et jusqu’à nos jours en passant par les manœuvres des forces impériales pour l’imposer arbitrairement, le pays ne cesse de basculer vers l’abîme, tellement sont flagrantes la dégénérescence et la corruption qui risquent de provoquer une crise majeure, une situation sociale fort explosive.<p>
N’avons-nous pas assez de cette classe dirigeante qui amasse des fortunes colossales tandis que la famine menace chaque foyer dans le camp populaire ? N’avons-nous pas assez de ces trafiquants mercenaires, ces entrepreneurs parasites et véreux de la bourgeoisie patripoche ? N’avons-nous pas assez de ces régimes fantoches, néo-coloniaux, irresponsables et réactionnaires ?<p>
A ce train-là, la boucle doit être enfin bouclée afin que la résignation et le désespoir ne s’installent à jamais dans le pays, ce qui de fait se ramène à une impérieuse obligation de nous débarrasser coûte que coûte de ce régime soumis et inféodé à la stratégie des puissances impérialistes pour continuer à brader et défier notre indépendance.<p>
Le présent d’un pays ne saurait se dissocier de son passé. L’existence d’une nation se doit d’être accrochée à une continuelle accumulation de faits historiques qui mettent leur empreinte sur toute son évolution. En conséquence, pour y parer, nous exhortons les masses populaires à commémorer la bataille de Vertières le 18 novembre prochain dans l’esprit même de cette guerre de libération, dans la plus haute dignité,et dont la dernière manche eut lieu au Cap-Haïtien même. Malheureusement suite aux intempéries, le Cap n’a pas pu s’organiser à cette fin, sauf que dans tous les coins et recoins du pays dans une allégeance soutenue, les masses populaires, les paysans et les étudiants doivent répondre présents à toutes les manifestations.<p>
Il faut que l’indignation s’accroisse de plus en plus et que les protestations s’amplifient de jour en jour sans abandonner la moindre des options, sans taire la moindre des vérités capables de démasquer ce gouvernement, corrompu et impopulaire qui nous opprime. A ce compte, nous du journal Haiti Liberté, dénonçons toutes les attaques concoctées contre le sénateur Moise Jean-Charles qui, jusqu’à preuve du contraire, s’est fait l’ennemi acharné des nouveaux potentats au pouvoir, ces sanguinaires qui exploitent le pays aux ordres des forces occupantes. <p>
Nous sommes en présence d’une lutte de classe, où deux mondes se trouvent face à face dans le pays. L’un défend les privilèges coloniaux ou néo-coloniaux, quand l’autre envisage le changement, se reposant sur des mesures évidentes et des données en harmonie avec les aspirations populaires. Cette décantation servira pour séparer le bon grain de l’ivraie, c’est à dire les véritables combattants et les tenants du plan impérial, une minorité d’exploiteurs arrogants qui ne sont autres que des apatrides au service du capitalisme mondial.<p>
Que le peuple haïtien se hâte de se débarrasser à temps du régime de banditisme de Martelly, prêt à châtier énergiquement ceux qui ont versé le sang des innocents pour prendre définitivement en main sa destinée par la formation d’un gouvernement de solidarité nationale et populaire avant que Washington nous parachute de son arsenal un « autre sauveur » afin de poursuivre sa politique de déstabilisation et de colonisation.<p>
L’impérialisme et ses alliés locaux ne ménageront aucun effort pour tenter d’empêcher que cette mobilisation libératrice qui se poursuit ne débouche sur une victoire populaire.<p>
Aussi faisons-nous appel à la vigilance de toutes les forces progressistes de sorte qu’elles aboutissent à contribuer au succès de cette voie, qui est celle de la réalisation de tous les idéaux de nos martyrs, des aspirations de nos masses et de notre jeunesse. Notre option de changement, d’édifier un pays nouveau dans des structures nouvelles est non seulement profonde et réfléchie, mais elle est de surcroît historique parce que nous la voulons proprement et ardemment nationale comme l’aurait voulu le père fondateur de la Nation, Jean-Jacques Dessalines.<p>
Comptons sur nos propres forces, sur l’initiative créatrice des larges masses pour redonner à notre peuple sa dignité et sa personnalité qui ne se retrouveront que dans le creuset de la liberté et de la souveraineté. C’est ainsi que nous pourrons édifier une société de justice et de progrès, une société démocratique contre les rêves insensés de certains de perpétuer le système de pillage, d’oppression et d’agression.
Que le pays sorte de sa léthargie pour que le peuple retrouve enfin la paix et une meilleure façon de vivre !
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