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Edition Electronique
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
Electronic Edition
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Notre Editorial
 
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Vol. 7 • No. 21 • Du 4 au 10 Décembre 2013
La décantation se précise enfin!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Inutile de le cacher. Une atmosphère tendue et confuse règne aujourd’hui au sein du mouvement Lavalas. Elle s’est manifestée par des luttes intestines qui déstabilisent la mobilisation populaire et suscitent des prises de position qui s’enchevêtrent jusqu’à former un brouhaha compliqué, contradictoire mettant en évidence que certains secteurs politiques comme le parti Fanmi Lavalas s’allient timidement et progressivement avec les élites réactionnaires locales et internationales qui de tout temps se plaisent à barrer la route à tout facteur de changement véritablement progressiste.<p> C’est dans ce climat déprimant où des milliers de Dominicains descendants d’Haïtiens sont déclarés apatrides par un arrêt ignoble de la Cour constitutionnelle dominicaine, qu’une note de presse du Komite Egzekitif Óganizasyon Politik Fanmi Lavalas vient faire état de la mise à l’écart de deux personnalités importantes de la lutte contre le pouvoir. Il s’agit du député Arnel Belizaire et du sénateur Moise Jean-Charles, une façon de freiner le mouvement contre Martelly-Lamothe. D’ailleurs, Fanmi Lavalas ne s’en était jamais caché, puisque sa représentante ou «coordonnatrice», Maryse Narcisse, n’avait-elle pas déjà déclaré pompeusement que le parti n’est pas pour le départ du président Martelly.<p> Fait à signaler: depuis le retour d’Aristide, les positions du leadership de Fanmi Lavalas se confondent avec celles de l’impérialisme international. Voilà pourquoi, au journal Haïti Liberté, nous ne sommes nullement étonnés de tout ce qui vient récemment d’arriver sur l’échiquier politique, principalement le mot d’ordre subit en direction de la Ruelle Vaillant, le 29 novembre, pour contrecarrer et détourner le grand rendez-vous militant devant l’ambassade étoilée pour confronter l’ennemi des peuples.<p> C’est la résultante d’une lutte entre les différents courants de classe au sein du parti. Il y a belle lurette que nous avons signalé cette réalité, à savoir que l’organisation est divisée en 3 courants : l’un que dirige l’ex-candidat à la présidence Henri Céant, l’autre que traîne après elle Maryse Narcisse, la voix d’Aristide ; et le troisième symbolisé par le courageux et très brave sénateur Moise Jean-Charles. <p> Dans leurs prises de positions politiques, les deux premiers n’ont aucun problème fondamental ni avec le régime en place, ni avec l’impérialisme, voire même avec l’occupation du pays, sauf qu’ils se livrent entre eux de petites luttes intestines pour être le favori d’Aristide. C’est ainsi que depuis l’avènement au pouvoir de Michel Martelly, le parti a préféré épouser une position opportuniste, prenant ouvertement position pour collaborer avec ce gouvernement imposé par Hillary et Bill Clinton, et le légitimer. <p> La tactique consiste à ne critiquer ni dénoncer aucune des dérives de Martelly, et le supplier d’organiser des élections afin qu’ils puissent partager le gâteau ; des élections que la majorité perçoit comme fortement éloignées des intérêts et de la sensibilité des besoins quotidiens du peuple. A un certain moment on pensait même que c’était simplement une position tactique, mais il s’est révélé stratégique, ce qui fait l’affaire de Narcisse et de Ceant encadrés d’autres politiciens peu soucieux des intérêts véritables du peuple et qui ne sont que des ennemis acharnés des masses populaires, comme par exemple l’instable maoïste-baziniste-putschiste-populiste, le «générationnel» Claude Roumain, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports sous le règne éphémère de Bazin-Cédras.<p> Or, il est arrivé que le sénateur Moise par son puissant souffle de militant en action est une voix et une force qui dérangent ; ce qui fait que ses prises de position n’ont jamais trouvé écho, ni support au sein de Fanmi Lavalas. Au contraire, pour l’impérialisme et le gouvernement rose, c’est un empêcheur de tourner en rond qui agace, du seul fait que son cheval de bataille n’est autre que le cri des revendications des masses populaires. La différence avec «les mous», c’est qu’il milite héroïquement non seulement pour le départ des forces d’occupation, mais également pour celui du régime Martelly-Lamothe. Action légitime et pacifique du peuple qui exprime sa prise de conscience de classe abâtardie, celle d’identifier sa lutte avec le père fondateur de la nation Jean-Jacques Dessalines comme symbole.<p> En effet, ce que trame aujourd’hui le directoire de Fanmi Lavalas contre le sénateur nourrit une ambition démesurée, une criminelle tentative de l’éliminer sur la scène politique pour plaire aux forces obscures impériales qui ne digèrent jamais l’émergence d’un leadership digne et nationaliste. Et cette action nous rappelle un fait historique honteux de Toussaint Louverture pour satisfaire les intérêts des colons esclavagistes. En effet, il avait fait assassiner son neveu, le révolutionnaire Gilles Bréda surnommé Moïse, très populaire dans le nord, le 29 novembre 1801. C’est dans ce contexte que l’historien Roger Dorsainville a justement souligné que <i>« l’affaire Moise révélait donc un profond divorce des conceptions de Toussaint Louverture d’avec les aspirations populaires ; un grave clivage entre le chef et les masses »</i><p> La coïncidence avec notre Moïse est frappante. Bref, son influence croissante sur les masses populaires haïtiennes qui en ont marre de la faim et des dérives du gouvernement de Martelly-Lamothe, ne cesse d’exacerber des antagonismes et de susciter les convoitises et irrationnelles jalousies de tel ou tel secteur, ignorant que dans tout processus révolutionnaire, ce sont les couches populaires qui génèrent leurs dirigeants et les portent à marcher dans le sens de l’histoire.<p> Que le peuple haïtien s’affranchisse donc une fois pour toutes des tutelles qui le pèsent de partout et fasse siennes ses phrases sublimes de Dessalines à la Crète à Pierrot : <i>« Je ne veux garder avec moi que des braves. Que ceux qui veulent redevenir esclaves des Français sortent du fort. Que ceux au contraire qui veulent mourir en hommes libres pour la liberté et l’indépendance se rangent autour de moi ! »</i><p> Camarade Moïse, poursuivez votre combat ! Poursuivez votre mission ! Nous restons à vos côtés ! <p> Le peuple vous a déjà oint du saint-chrême révolutionnaire !<br><BR>
 
 
 
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