Haiti Liberte
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Edition Electronique |
Vol. 10 • No. 26 • Du 4 Jan au
10 Jan 2017 |
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Vol. 7 • No. 10 • Du 18 au 24 Septembre 2013 |
Une nouvelle ère de lutte s’annonce! |
Berthony Dupont |
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EDITORIAL |
Il ne fait pas de doute que le pays est décidé à entrer
dans une ère nouvelle de lutte contre la politique impérialiste
des capitalistes. Mais quand même, il est certain
que le peuple continuera à vaquer quotidiennement à ses
affaires habituelles pour gérer sa misère et cette pauvreté
déshumanisante programmée et presque institutionnalisée
qui se renforce grâce aux programmes bidons de
développement du gouvernement corrompu et pillageur
de Martelly-Lamothe.<p>
Le pays traîne sans un gouvernement efficace. Alors,
préférons-nous donc l’encourager à continuer ainsi ou
nous engager à l’éliminer pour le remplacer afin de débloquer
la situation, vu que Martelly et ses collaborateurs ne
peuvent abandonner leurs pratiques illicites de corruption
et de drogues ? Quelle honte pour un pays qui a produit
Jacques Alexis, Paul Laraque, Jacques Roumain, Hamilton
Garoute, Benoît Batraville, Anténor Firmin, Charlemagne
Péralte et Pierre Sully pour ne citer que ceux-là.
Il est certain qu’Haiti commence à vivre aujourd’hui
la fin d’un règne, d’un régime sans scrupules apparemment
sans issue pour surmonter ses impasses. Voilà pourquoi,
ce sont les forces occupantes qui dirigent et prennent
des positions abracadabrantes, du fait que Martelly
et Lamothe sont depuis un laps de temps étrangers aux
réalités du pays, étant donné que leurs opinions ne sont
pas concordantes sur la conjoncture politique. Il se constate
que Martelly ne sait pas ce que Lamothe fait et vice
versa : quand le vote de la loi électorale à la chambre
des députés est applaudi par Lamothe, il est critiqué par
les députés au service de Martelly ; ce qui en dit long.
Mais, tentative quand même de gagner du temps en vue
de poursuivre la déstabilisation du pays et de permettre
le renforcement de l’occupation afin de perpétrer de nouvelles
agressions. Les élections claironnées par les impérialistes
et qui n’auront pas lieu, ne sont que des tentatives
cousues de fil blanc et destinées à détourner l’attention du
peuple de ses graves problèmes afin de le tenir dans un
attentisme éternel.<p>
La lutte ne fait que commencer à peine. Et il est presque
certain que dans la période à venir les masses haïtiennes
vont prouver concrètement que rien ne peut défaire
un peuple lorsqu’il est uni pour le changement. Les masses
souveraines doivent utiliser la puissance et la dignité
morale qui les animent pour annoncer catégoriquement
au président qu’il est déposé. Oui, nous pouvons le faire !
Ainsi, l’appel des organisations populaires à non
seulement manifester le 30 mais à se réunir le 29 septembre
prochain pour planifier ensemble une alternative
populaire nationale est indispensable. Osons donc nous
engager pour faire surgir des masses populaires de nouveaux
gouverneurs de la rosée humaine et des soldats du
Général Soleil.<p>
Osons nous engager en ce mois commémorant
l’anniversaire de Naissance du fondateur de la Nation,
Jean Jacques Dessalines. Ne nous bornons pas à sanctifier
nos ancêtres révolutionnaires au risque de les trahir
par notre incapacité à suivre leur exemple. Mais pour accomplir
notre propre rôle, marchons sur la grande avenue
de lumière et de lutte révolutionnaire qu’ils nous avaient
tracée.<p>
Armons-nous de leur perspicace intelligence, de leurs
capacités mises au service du progrès, de leur confiance
dans la force des masses populaires pour assumer honnêtement
notre condition humaine.
Jusqu’à présent, les étudiants semblent rester insensibles
aux dérives de la Nation et des masses souffrantes
du pays qui ignorent de quoi demain sera fait pour eux. Il
ne faut pas que ce soit parmi les étudiants comme par le
passé que les ennemis du peuple doivent espérer trouver
des naïfs, des complices et des traîtres. Il est tout à fait
souhaitable que les étudiants s’engagent à prendre leur
responsabilité historique aux côtés des paysans, des travailleurs,
pour défiler comme dans le passé dans les rues,
scandant : Nous voulons un gouvernement honnête, civil
et populaire qui soit notre choix propre.<p>
Notre position ne doit pas être ambiguë. Il faut que
la grande majorité du pays prenne conscience que sans le
renvoi de Martelly et de Lamothe, seuls les trafiquants de
drogue auront le vent en poupe dans ce pays où rien n’a
plus aujourd’hui aucun sens ni de valeur.<p>
Il faut que la majorité du pays ne se croise plus les
bras. Que les citoyens se lèvent comme nos ancêtres pour
forcer les occupants violeurs de nos enfants, garçons et
filles â laisser le pays le plus vite que possible.
C’est en ce sens que nous comptons beaucoup sur les
forces populaires et nous sommes absolument convaincus
de leur sincérité et de leur volonté d’aller jusqu’au
bout dans cette lutte qui annonce une nouvelle ère pour
le pays.
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