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Edition Electronique
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
Electronic Edition
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Notre Editorial
 
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Vol. 8 • No. 49 • Du 17 au 23 Juin 2015
Toute la vérité !
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Le pays traverse une période de grande turbulence. La moindre aggravation des choses pourra ouvrir des brèches qui seront difficiles pour ne pas dire impossibles à colmater. De toute évidence, la vie politique haïtienne tout entière est actuellement dominée par l’obsédante perspective des élections. Cette échéance revêt une certaine importance d’un intérêt particulier pour tous les candidats, leurs partisans et même pour ceux qui, de façon excessive, s’illusionnent que quelque chose pourrait changer malgré que le pays soit à bout des manœuvres sans fin des puissances impérialistes.<p> En réalité, les élections dans les pays dominés ont toujours été une arme entre les mains des classes dominantes pour pacifier la lutte des masses. C’est d’ailleurs l’un des subterfuges qu’elles utilisent pour résoudre certaines crises en leur faveur. C’est donc dans ce sens que cette sagesse de Coluche trouve toute son importance : « Si voter pouvait changer quelque chose, cela fait longtemps qu’il aurait été interdit ». <p> Toutefois, pour contourner le «mal nécessaire» électoral, le secteur populaire, comme en 1990, devrait pouvoir s’en tenir à un seul candidat à la présidence, une figure charismatique valable. Dans la mesure où l’on se trouve en présence de plusieurs candidats, de même courant idéologique du reste, cela reflète l’absence d’un symbole populaire ; en d’autres termes absence d’unité, absence de leadership cristallisant les aspirations du peuple dans ses revendications. Le résultat d’un tel verdict électoral ne saurait être rien d’autre que rendre service à nos bourreaux ou aux agents des puissances impériales pour renforcer la mainmise étrangère. <p> Un tel climat ne ferait qu’apporter les preuves irréfutables permettant de démonter le mécanisme de toute agression relevant en droite ligne de la pratique et de la mentalité colonialistes, et de mettre à nu la nouvelle stratégie utilisée par l’impérialisme dans ses menées de déstabilisation du pays, créant un climat de division et d’animosité au sein des masses. <p> A ce stade, le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis les deux derniers coups d’état, le pays est programmé pour d’incessantes tourmentes politiques, des alternatives en cul de sac, des massacres, des désillusions, des kidnappings, des trafiquants de drogues, le tout couronné par la remontée en force de la domination impérialiste qui, en 2011 enfin de compte, a grandement réussi à imposer le président de son choix. <p> Ainsi, à la veille du centenaire de la première occupation du pays qui, physiquement, continue encore sa course dominante et humiliante à travers son appareil d’état néocolonial et pro-impérialiste, sans oublier les forces d’occupation de la Minustah, aucun des candidats n’a montré de signe pour une politique de rupture, une mobilisation de résistance de dimension nationale pour un changement à caractère progressiste et nationaliste, voire révolutionnaire. Bien au contraire, ces dirigeants conciliateurs sont disposés à accepter tout compromis avec l’impérialisme et le pouvoir pour la poursuite des projets impériaux. <p> En vérité, ce à quoi on va assister, c’est à une véritable course de slogans entre les cinquante-huit tenants du plan impérialiste, ces candidats descendants des Sténio Vincent, des Louis Borno, des Guillaume Sam et des Philippe Sudre Dartiguenave, ouvrant largement les bras à renforcer l’œuvre de l’USAID au développement par la faim. La situation politique actuelle et la disposition des forces politiques en présence montrent qu’elles ne se caractérisent pas pour embrasser ensemble le changement contre l’ingérence étrangère ; elles font davantage penser à un complot électoral de façon à tenir intact le statu quo ante. Les élections devraient être un face à face entre les forces progressistes et celles réactionnaires, entre la continuité et la rupture avec le processus de changer un système d’état pourri de corruption, d’exploitation et de népotisme. Mais ce serait tout le contraire et qui pis est, quelque soit le candidat qui sortira victorieux de cet enjeu, le vrai gagnant sera l’International. <p> Le changement total auquel aspire le peuple haïtien ne pourra guère se réaliser dans des élections sans l’unité des forces populaires. De plus, ce n’est pas autour d’un individu que l’on doit se rassembler mais bien davantage autour d’une idée, d’un projet de société. Voilà pourquoi toute la vérité doit être dite, afin que nul n’en ignore et pour éviter la confusion. Les problèmes du pays ne sont pas un problème d’élections, de candidats aux législatives et à la présidence. <p> L’aspect fondamental reste la volonté de changement et, avant tout, une orientation combative, avec une base solide, organisée, structurée afin d’être en mesure de se défendre au moment opportun. Le principe de base revient à nous, à nos propres forces unies autour d’objectifs précis pour impulser le changement souhaité et rêvé pour la dignité, le respect et l’auto-détermination, soit « édifier un pays nouveau avec des structures nouvelles ». L’avenir est dans la résistance et le combat. Il ne s’agit pas de se résigner en se soumettant aux opérations frauduleuses et truquées des capitalistes internationaux. <p> Haïti Liberté n’appuie aucun candidat et ne fera campagne pour quiconque. Election ou Transition : Nous disons Non au projet de l’impérialisme en Haïti !
 
 
 
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