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Edition Electronique
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
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Notre Editorial
 
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Vol. 5, No. 17 • Du 9 au 15 Novembre 2011
Le diktat des Etats-Unis !
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Qui donc se doutait encore que les Martelly, les Conille et tant d’autres individus placés au timon des affaires de l’Etat haïtien ne sont que des instruments, des exécuteurs fidèles au service de la gigantesque entreprise impériale ! Qui donc doutait encore qu’ils recevaient leurs instructions et appliquaient scrupuleusement leurs décisions ? Il n’est pas à nier, en effet, que les derniers développements semblent à première vue avoir porté une illustration nette à cette tactique que les maîtres de l’empire essaient de perpétuer et qui fait aujourd’hui plus que jamais ses preuves. Manœuvre bien orchestrée et destinée à détourner l’attention populaire du monumental gâchis de ces responsables.<p> Ce n’est pas verser de l’huile sur le feu de cette lutte mortelle pour le pouvoir, sauf que cette grave situation qui prévaut ne saurait nous laisser indifférents. Cette situation qui se développe est extrêmement délicate et dangereuse pour l’avenir de la Nation avec ces hommes sans aucun scrupule aux commandes. Ces mercenaires de la politique qui ne travaillent que pour réduire le pays à un Etat de parias, ces dirigeants actuels, qu’ils soient de l’Exécutif, du Parlement et du pouvoir Judiciaire vivent tous aux dépens d’un gouvernement obscur que dirige le fameux Bill Clinton. <p> Comment le peuple haïtien peut il se laisser diriger par des hommes-toupies qui n’ont aucune colonne vertébrale ? Voilà qu’à la suite de l’affaire Martelly-Belizaire, aucun de ces dirigeants n’a le courage de faire honneur au titre qu’il détient en prenant ses responsabilités. Ils déclarent tous qu’ils n’étaient pas au courant quand tout ce reniement en bloc vient du fait que Clinton a haussé le ton et a même forcé la caricature de Chef d’Etat à sortir de sa convalescence pour rentrer immédiatement dans le pays. Le colon a tout simplement brandi de terminer la bamboche et de tourner la page au cas où l’esclave se refuserait à respecter les règles du jeu. Voilà à quel si bas niveau ces valets fantoches ont traîné le pays.<p> Ainsi arrivé à l’aéroport, Martelly se comportant en enfant docile, répétant mot à mot les consignes qu’il a reçues en les plaçant n’importe comment dans des bouts de phrase mal agencés, s’est comporté comme un robot, se contentant de répéter tout ce qu’on lui avait ordonné de faire en déclarations : Je vais laisser au Premier ministre le soin de gouverner le pays, s’exclama t-il sans honte aucune. En s’exprimant ainsi, c’est avouer qu’il n’était pas dans son intention de laisser diriger le Premier Ministre. Depuis quand le pays a commencé à produire de telle espèce à figure d’homme ?<p> Mais pourquoi l’internationale a-t-elle tapé aussi fort sur les doigts du Président ? C’est du fait que l’objectif caressé : « diviser pour régner » a atteint son objectif, savoir libérer la Primature de l’influence de la Présidence, d’où cette âpre querelle autour de l’arrestation de Belizaire qui s’est soldée par la victoire de Garry Conille, l’ancien chef de cabinet de Clinton. <p> Quoi qu’il en soit un fait demeure certain, Martelly et Conille jouissent tous les deux des faveurs de Clinton en raison de leurs communs sentiments pro-américains et n’auront rien à perdre si seulement ceux des haïtiens qui ont encore du courage et du caractère s’abstiennent à revendiquer leurs droits de diriger leur propre pays, se soumettant ainsi à si bon compte au défaitisme.<p> Par ailleurs, comme il n’y a jamais deux sans trois, le législatif ne sera lui aussi pas mal éclaboussé, ce qui explique les magouilles de certains sénateurs tels que Lambert et Latortue les deux chefs de file qui devant l’imminence de la fin de leur mandat voudraient coûte que coûte s’accrocher au gouvernement pour ne pas inciter l’international à revenir sur leur dossier, vue qu’ils n’auront plus de recours à une quelconque immunité.<p> Lorsque Clinton a appelé Martelly pour le ramener à l’ordre, qu’est ce qui a retenu et empêché ce musicien aux habitudes vulgaires et obscènes d’injurier également la mère du représentant de la Métropole ? Non, il s’est comporté en docile et vulgaire domestique, puisque les propos arrogants et orduriers auxquels il a l’habitude ne sont que pour les Haïtiens. Il n’était pas supposé manquer de respect au colon mais bien lui obéir.<p> En disant qu’il ne sait rien ni de près ni de loin de l’arrestation du député Bélizaire, Martelly a effrontément menti à la Nation. Comment pouvons-nous alors savoir quand il ment et quand il dit la vérité. Même au sujet de l’armée qui était son dada favori, il a été fermement désapprouvé par les forces impérialistes qui lui ont rabattu le caquet, d’où cet aveu (forcé) : « Je veux que la police sache que la réformation de l'armée est une promesse de campagne que nous ferons lorsque nous serons prêts dans un temps bien précis » déclara t-il sans aucune gêne au cours d’une visite à la Direction générale de la PNH.<p> Jusques à quand allons nous tolérer ce singulier personnage, ce malheur, cette malédiction imposée au pays ? N’y a-t-il pas urgence de mobilisation populaire pour désavouer le mercenaire Martelly ? <p> Ne sachant pas qu’il est responsable de toute action du gouvernement qu’il préside et de la Nation qu’il dirige, le président Martelly mérite d’être destitué par le législatif pour incompétence et incapacité de gouverner la nation, à moins qu’ils se logent à la même enseigne. <p> Nous exhortons toutes les personnes éprises de justice et de liberté à lutter pour se libérer des valets de l’impérialisme et du néo-colonialisme. Que la lutte soit menée sur tous les fronts ! Le jour de la libération viendra comme le fruit qui mûri, tombe de l’arbre de la raison combattante du peuple.<p> « Je vous ai compris », a-t-il lancé au salon diplomatique de l’aéroport pour paraphraser l’éminent chef d’Etat français, Charles De Gaulle, mais ignorant que cette déclaration de de Gaulle, était suivie de sa démission. <p> Même quand vous n’avez pas compris la pensée du Général français, ayez quand même Martelly, le courage de suivre ce geste de grandeur de l’autre, avant qu’il ne soit trop tard !
 
 
 
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