Haiti Liberte
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Edition Electronique |
Vol. 10 • No. 26 • Du 4 Jan au
10 Jan 2017 |
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Résistance populaire face au régime de facto Martelly-Paul |
Vol. 8 • No. 28 • Du 21 au 27 Janvier 2015 |
Par Thomas Péralte |
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La
crise politique que connait la première République Noire
du monde, Haïti, a pris naissance dès l’arrivée de
l’équipe tètkale, dirigée par le néo
duvaliériste-macoute, Michel Martelly, le 14 mai 2011, à
cause de son refus systématique d’organiser des
élections libres dans le pays. Cette crise a, une fois
de plus, de graves conséquences sur la vie quotidienne
de la population et les institutions démocratiques :
l’augmentation du coût de la vie, la dévaluation de la
monnaie, la hausse du taux de l’inflation, la baisse du
taux croissance, le dysfonctionnement du Parlement
haïtien, le fonctionnement abracadabrant du pouvoir
judiciaire et la mise en place d’un gouvernement de
facto, dirigé par un réactionnaire, Evans Paul. Telles
sont les conséquences néfastes de la gouvernance de
Lamothe et de l’administration de Martelly. Lamothe s’en
est allé avec des millions de dollars détournés ou
volés ; cependant le peuple exige une reddition de
comptes et l’arrestation de Lamothe.
Pour essayer de détourner l’attention du peuple,
Martelly a fait choix d’un joueur de réserve de l’équipe
tètkale, un pseudo démocrate sous la dictature des
Duvalier, un GNBiste réactionnaire face au gouvernement
démocratique du président Aristide, un allié du
gouvernement Préval-Bellerive, transformé en opposant à
la fin de son mandat. Le premier Janvier 2014, aux
Gonaïves, à l’occasion du 210e anniversaire de
l’Indépendance d’Haïti, Evans Paul se réconciliait avec
ses anciens bourreaux : l’ex-dictateur Jean Claude de
Duvalier et l’ex-tortionnaire Prosper Avril en présence
de son collègue GNBiste Michel Joseph Martelly. Ce fut
une nouvelle alliance sous le
label duvaliériste-macouto-GNBiste qui s’est mise au
service de la Communauté internationale contre les
intérêts supérieurs de la Nation et du peuple haïtien.
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La catastrophe du 12 Janvier 2010 : 5 ans déjà!
Il était 4 heures 43 minutes, un mardi
après-midi, quand un tremblement de
terre d’amplitude 7.3 a frappé Haïti
durant 35 secondes. Cette catastrophe,
du jamais vu, a occasionné des pertes en
vie humaine et des dégâts matériels
considérables. |
Vol. 8 • No. 27 • Du 14 au 20 Janvier 2015 |
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Martelly doit partir ! A bas Evans Paul !La
situation qui se déroule actuellement
dans le pays nous entraine à réfléchir
sur la réponse à donner aux secteurs
réactionnaires qui s’arrangent sous le
diktat des forces occupantes à occuper
le pouvoir pour assurer la continuité de
leur politique antipopulaire. |
Vol. 8 • No. 26 • Du 7 au 13 Janvier 2015 |
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Dans la foulée, certains acteurs politiques
réclament un accord politique et un gouvernement
de consensus ou de salut public. Ceux-ci
devraient être le fruit de négociations avec les
parties politiques et d’autres institutions
républicaines. L’intransigeance et l’arrogance
de monsieur Martelly ont faussé toutes les
démarches devant aboutir à de telles
négociations. Il a choisi unilatéralement le
joker Evans Paul comme Premier ministre, puis
l’a installé à la Primature sans l’approbation
du Parlement, comme le veut la Constitution.
Donc Evans Paul alias K-Plim est devenu un
Premier ministre de facto, prêt à tout faire, à
la manière de Gérard Latortue, pour continuer de
liquider les ressources du pays et maintenir la
nation sous l’occupation étrangère. Monsieur
Martelly de son côté, a concrétisé son rêve
murement réfléchi depuis son arrivée au pouvoir
à la faveur de l’International : dirigé le pays
tout seul sous le diktat de ses patrons des
grandes puissances impérialistes.
Au moment de son installation le vendredi 16
janvier dernier, le Premier ministre de facto,
Evans Paul a déclaré : « je ne faisais pas
campagne avec le candidat Martelly, je ne l’ai
pas voté non plus. Il faisait campagne
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avec un programme politique.
Aujourd’hui, je suis devenu son Premier ministre, je
dois respecter son programme. Je ne suis pas Premier
ministre d’un parti politique. Mon Gouvernement (de
facto) a 2 objectifs spécifiques : créer les conditions
nécessaires pour réaliser des élections et assurer la
continuité de l’Etat… »
Attention ! A tous ceux qui réclament un gouvernement de
consensus, Evans Paul disait qu’il n’en est pas
question. Entendez par là, qu’il n’y est que pour
assurer la continuité de Laurent Lamothe dans sa
politique de corruption, de pillage des ressources de
l’Etat, de mensonge et de soumission à l’International.
Face à cette situation lamentable et dégradante, la
plateforme Pitit Desalin, l’Organisation politique Fanmi
Lavalas et la plateforme politique MOPOD appellent à la
poursuite de la mobilisation contre ce complot. Dans
cette perspective, deux journées de manifestation,
vendredi 16 et samedi 17 janvier ont été réalisées, à
Port-au-Prince et plusieurs autres villes du pays pour
continuer d’exiger le départ de monsieur Martelly du
Palais national. Ce sont les mêmes slogans qui résonnent
dans les manifestations durant le parcours: “ A bas
Martelly! A bas de facto ! A bas Evans Paul ! A bas
K-Plim ! Arrêtez Lamothe ! Arrêtez Martelly ! A bas
MINUSTAH ! A bas occupation ! A bas l’ingérence! Vive
les élections libres, sans ingérence étrangère! Arrêtez
Evans Paul pour avoir volé des morts à l’Hôpital général
et des matériels à la mairie de Port-au-Prince. Nous ne
voulons pas de décrets, Martelly doit partir! Nous ne
voulons pas de de facto, Martelly doit partir.”
Les manifestants anti-Martelly ont fustigé également la
Communauté internationale, en l’occurrence, les
Etats-Unis, la France, le Canada, l’ONU-MINUSTAH, l’OEA,
l’Union Européenne entre autres qui supportent en Haïti,
disaient-ils, un régime de facto, anti-démocratique
constitué de dealers de drogue, de kidnappeurs, de
corrupteurs, de corrompus, de voleurs et de criminels de
grands chemins. Ils continuent à dénoncer la présence
physique des ambassadeurs, des Etats-Unis, Pamela Ann
White ; du Canada, Paula Valdwell St-Onge ; des
représentants de l’ONU, Sandra Honore et de l’OEA,
Frédéric Bolduc au Parlement haïtien dans la nuit du
dimanche 11 janvier 2015 pour faire pression sur des
parlementaires pour prolonger leur mandat au mépris de
la Constitution, appelant des parlementaires pour leur
intimer l’ordre de venir au Parlement à des heures
irrégulières.
Au cours de la deuxième journée de manifestation, le
samedi 17 janvier, les manifestants ont dénoncé
l’infiltration par des bandits légaux de Martelly et
d’Evans Paul pour voler et provoquer les protestataires.
Ces derniers ont parcouru diverses rues de la capitale
sans incidents et de manière pacifique; mais arrivés
devant le local de la Fusion des Sociaux-Démocrates, ils
ont essuyé des jets de pierres venant du local de KID,
où des malfrats à la solde d’Evans Paul s’étaient
retranchés. Les agents de la PNH présents dans la
manifestation ont ouvert le feu à hauteur d’homme,
blessant ainsi plusieurs manifestants dont Mario Jean
Musca, venant de la commune de Carrefour ; Angelot
Adrien, secrétaire général d’une organisation populaire,
« Anbake pou Change », a reçu plusieurs cartouches au
cou ; Legros ainsi connu, Julmus Pierre, Jean Bernard
Fils-Aimé ; Jean Jacques Jean Claudel, venant de Solino,
a reçu une balle au pied en provenance de policiers à
bord d’un véhicule CIMO immatriculé 1-618 ;
l’ex-prisonnier politique : Jean Robert Vincent, une
balle au bras ; Pasteur Semereste : une au nez. Un autre
manifestant répondant au nom de Nickenson d’Haïti a été
arrêté, torturé et maltraité par des policiers. Il a été
conduit au sous-commissariat du Canapé-Vert. Les images
en témoignent.
Toujours est-il que les manifestations de l’Opposition
constituées de Pitit Desalin, Fanmi Lavalas et du
regroupement des partis politiques dénommé, MOPOD, ont
été dispersées par la police à coups de gaz lacrymogène
et d’«eau grattée» en dépit de la résistance des
manifestants. Les droits du peuple haïtien à la
manifestation sont systématiquement violés par le régime
dictatorial Martelly-Paul. Les leaders de l’Opposition
appellent à la résistance populaire, la poursuite de la
mobilisation pour faire «face carrée» au régime de facto
Martelly-Paul et à la Communauté internationale qui
supporte ce petit groupe au grand dam de la majorité. |
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